Nicolas Audet Bienvenue sur mon site de généalogie des Audet!
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Parmi les colons arrivés au pays et établis dans la paroisse de la Sainte-Famille de l'Île d'Orléans, entre 1660 et 1668, se trouve le premier ancêtre de la majorité des Audet dit Lapointe. La première mention de Nicolas Audet en ce pays figure dans le registre des confirmations de l'archevêché de Québec en date du 23 mars 1664. Dès son arrivée, il entre au service de Monseigneur de Laval. Travaillant d'abord à la ferme du Cap- Tourmente, tel que spécifié dans le recensement de 1666, il devient par la suite portier pour ce dernier à l'évêché de Québec, comme indiqué dans un acte notarié passé devant le notaire Duquet, le 13 octobre 1668. Entre-temps, le 22 juin 1667, devant le notaire Vachon, Monseigneur de Laval lui avait concédé une terre dans sa seigneurie de l'Île d'Orléans, du coté sud de la dite île, paroisse de Saint-Jean. Voici un extrait de l'acte notarié de cession : " A tous ceux que ces présentes lettres verront, François de Laval, par la grâce de Dieu et du Saint Siège évêque de Petrée vicaire apostolique en la Nouvelle-France nommé de par le Roi premier évêque dudit pays, Salut. Savoir faisons que par devant Paul Vachon notaire et procureur fiscal de l'Isle d'Orléans et tesmoins soussignés avons reconnu et confessé avoir donné & concédé, donnons et concédons par les présentes à titres de cens et rentes seigneuriales comme en qualité de seigneur de Beaupré & de l'Isle d'Orléans à Nicolas Audet dit Lapointe à ce présent & acceptant le nombre de trois arpents de terre de front sur le fleuve St-Laurent au passage du sud à prendre dans la d’île d'Orléans tenant d'un costé à Guy Boivin dit St-Martin, d'autre costé à Robert Boylay par devant, sur le fleuve par derrière sur la route qui traverse l’ile de pointe en pointe la concession faite au dit Audet à la charge de s'y établir en avoir feu et lieu ou autre pour luy dans un an de ce jour pour en cultiver les terres moyennant que le dit Audet s'est obligé de payer par chacun an, jour et feste de St-Martin dhyver pour chacun arpent de terre de front sur le fleuve la somme de vingt sols tournois de rente foncière de bail d'héritage et non rachetable, d'onze deniers de cens pour chacun des d’arpents de terre de front seulement & pour la dite concession trois chapons vifs ou trente sols tournois pour chacun les dits chapons au choix des dit seigneurs le tout par chacun an payable au lieu seigneurial du domaine de la dite seigneurie ou autre que bon semblera aux dits seigneurs luy indiqué à commencer de payer tel cens de rentes dans l'année prochaine que l'on comptera mil six cent soixante et huit ... " Nicolas tomba gravement malade et fut hospitalisé à l'HÔTEL-DIEU de Québec du 13 août au 26 septembre 1689 pour une période de 45 jours consécutifs. Le 2 août 1696, il se porte acquéreur d'une autre concession de trois (3) arpents de front, à quelque distance à l'ouest de la sienne, et le 2 août 1698 il la cédait à son fils Jean-Baptiste. Lors du recensement de 1681, on y apprend que Nicolas a déjà défriché 15 arpents et possède six (6) bestiaux et un fusil, utile pour l'approvisionnement autant que pour la défense du foyer; Nicolas est dit âgé de 40 ans et sa femme de 25 ans. Lors de l'inventaire de ses biens dressé le 27 décembre 1707, 75 arpents sont en valeur, la maison presque neuve mesure 24 sur 18 pieds, avec grange et étable. Au cours de l'été 1670, arrive un contingent de filles du Roi; Nicolas fait la connaissance de Madeleine Després, fille de François Després et Madeleine Legrand, native de Paris. Le contrat de mariage est signé le 30 août 1670 chez le notaire Becquet en présence de Anne Gagnier, veuve de Jean Bourdon, protectrice de ces jeunes filles. On y précise que la fiancée apporte des biens estimés à 200 livres ainsi qu'une dot du Roi de 50 livres; le mariage est célébré le 15 septembre suivant en l'église de Sainte-Famille de l'Île d'Orléans (celle de St-Jean n'existait pas encore). De cette union naîtront onze (11) enfants dont dix parviendront à l'âge adulte. A son contrat de mariage, le 30 août 1670, il est qualifié "habitant demeurant en l'Isle d'Orléans". En regardant de près ce contrat de mariage, on peut y trouver quelques indications sur le niveau de scolarité des époux. Alors que la belle signature apposée au bas du contrat par Madeleine Després peut laisser croire qu'elle possédait une assez bonne instruction pour son âge (environ 14 ans) Nicolas Audet y déclarait clairement qu'il ne savait ni écrire, ni signer. Le patriarche Nicolas rend l'âme le 9 décembre 1700 et est inhumé le 10 dans la paroisse de St-Jean de l'Ile d'Orléans; son épouse Madeleine décède le 18 décembre 1712 et est inhumée le 19 dans la paroisse de St-Jean de l'Ile d'Orléans. (Ces notes sur Nicolas Audet proviennent de recherches effectuées par Sylvie Tremblay, m.g.a., dans le cadre de l'émission "Tournée d'Amérique", saison 1995-96)
Acte de mariage de Nicolas Audet et Madeleine Després (le 15 septembre 1670) "Le quinze de septembre gbjeLxx Nicolas Odet fils d'Innocent Odet et de défunte Vincente Reine de St-Pierre du Moli diocèse de Poitiers a été marié avec Madeleine Després fille de François Després et de Madeleine Legrand de St-Sauveur de la ville et diocèse de Paris en présence de Pierre Rondeau et de Mathurin Dubé tesmoins (signé)" Morel prêtre missionnaire Contrat de mariage de Nicolas Audet et Madeleine Després (le 30 août 1670) "Par Romain Becquet, notaire royal, furent présents en leurs personnes Nicolas Audet, habitant demeurant en l'Isle d'Orléans, fils de Innocent Audet et de défunte Vincente Sayne, ses père et mère de la paroisse de Saint-Pierre de Maulay, Évêché de Poitiers, d'une part; et Magdeleine Després, fille de François Després et de Magdeleine Le Grand, ses père et mère, de la paroisse de Saint-Sauveur, en la ville de Paris, archevêché du dit lieu, d'autre part. Lesquels, de leur gré et volonté et du consentement de leurs parents et amis, pour ce assemblés, à savoir: Dame Anne Gagnier, veuve de feu maître Jean Bourdon, vivant, écuyer, seigneur de Saint-Jean et de Saint-François, procureur général au Conseil Souverain de ce pays, et de Mademoiselle Elizabeth Etienne, ont fait les accords et promesses de mariage qui en suivent. C'est à savoir, que le dit Audet a promis et promet prendre pour sa femme, légitime épouse, la dite Després, comme aussi elle promet prendre pour son mari et légitime époux, le dit Audet, icelui mariage faire solenniser, devant notre Mère Ste-Eglise Catholique, Apostolique et Romaine, le plus tôt que faire se pourra, et qu'il sera avisé et délibéré, entre eux, leurs parents et amis, si Dieu, comme notre Mère la Ste-Eglise, y consentent et accordent, pour être les dits futurs et conjoints uns et communs, en tous biens, meubles acquêts et conquêts, immeubles, du jour de leurs épousailles à l'advenir, suivant la coutume de Paris. Ne seront, les dits futurs conjoints, tenus aux dettes, l'un de l'autre, faites et créées avant le futur mariage arrivé, si aucune y a, seront payés et acquittées, par celui qui les aura faites et créées sur son bien. Sera douée, la dite future épouse, du douaire coutumier ou de la somme de deux cents livres, de douaire préfixe, pour une fois payé, et ce, au choix de la dite future épouse, icelui douaire, à prendre et avoir, sur le plus beau et le plus clair des biens du dit futur époux, qui y en a, dès à présent, chargé et hypothéqué, et a, le dit futur époux, pris la dite future épouse avec tous ses droits, noms, raisons et actions qu'elle a ce présent, et qui lui pourront échoir, ci-après, tant par succession, donation, qu'autrement, et en outre, le dit futur époux a reconnu et confessé que la dite future épouse lui a apporté, en la communauté, la somme de deux cents livres, dont la moitié entrera en la communauté, et l'autre moitié lui sortira, nature propre, à elle et aux biens de son coté et ligne, et en outre, la somme de cinquante livres, que Sa Majesté lui a donné, en considération de son mariage, qui lui sortiront aussi nature de propre, à elle et aux siens, de son coté et ligne. Et, arrivant dissolution du dit futur mariage sans enfants procréés d'icelui, les dits futurs conjoints se sont fait et font donation, l'un de l'autre, entrevifs, en la meilleure forme et manière que donation puisse avoir lieu, porter effet, en tout son contenu, de tous et chacun les biens meubles acquêts et conquêts, immeubles, qui leur pourront appartenir, au jour du trépas du premier mourant, sans aucune chose en réserver ni retenir, pour par le survivant du tout, faire jouir et disposer, ainsi que bon lui semblera, au moyen des présentes et pour faire insinuer ces dites présentes, partout ou il appartiendra, dans quatre mois d'aujourd'hui, suivant l'ordonnance. les dits futurs conjoints ont nommé et élu, pour leur procureur général et spécial, le porteur des présentes, auquel il donne pouvoir de ce faire, et d'en acquérir acte. Car ainsi etc... promettant et obligeant et renonçant et fait et passé au dit Québec, étude du dit notaire, l'an mil six cent-soixante-dix, le trentième jour d'août, en présence de Jean-Bte Goffet et de Jacques Bouchard, demeurant au dit Québec. Témoins qui ont signé à ces présentes avec la dite future épouse, amis et notaire, et a le dit futur conjoint déclaré ne savoir écrire," (Signés) Magdeleine Després, Etienne Goffet, Anne Gagnier, Gilles Dutartre-Becquet, notaire Information provenant du site de M. Gabriel Lapointe Merci à Monsieur Guy St-Hilaire, Maître généalogiste agréé, d'avoir fourni de l'information pertinente sur Nicolas Audet.
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